Je serais incapable de faire un bilan clair sur mes écrits, simplement car je ne vois pas l’intérêt de ressasser ce qui a été fait. Je ne pourrais rien y changer et je n’aurais pas une autre chance pour rectifier le coup. Alors à quoi bon se faire une mal, ou bien se donner de faux espoirs à repenser aux écrits?
A chaque fois que j’y pense, j’ai comme une boule qui me serre dans la gorge, je ne sais pas quoi en penser, j’ai peur d’être confiante comme j’ai peur d’être trop pessimiste. Quoi qu’il arrive, je devrais accepter mon destin, même si cela implique une grosse blessure d’orgueil, je devrais surmonter ça. J’ai peur de l’échec, j’ai peur d’avoir moins que l’année dernière (j’ai eu EM Strasbourg pour vous rappeler)
Que s’est-il passé par la suite? J’ai commencé à lire un bouquin “Saïgon-Marseille aller simple” de Nguyen Van Thanh. Ce roman vient de sortir il y a seulement quelques mois, c’est l’autobiographie du destin vraiment exceptionnel de Nguyen Van Thanh, né dans les années 20 qui parti pour la France à 20 ans. J’en parlerai plus sur mon autre blog
J’en ai profité pour sortir, revoir des gens de la prépa à Montaigne, aussi pour revoir ma pote du cours de vietnamien, traîner au Luxembourg. Bref, profiter de tous les plaisirs simple de la vie sans penser au lendemain.
La seconde semaine fut plus chargée, j’ai repris les cours, la tension et la pression du lycée s’est fait plus sentir pour les oraux. J’ai reçue une revue de Presse en anglais, 30 articles, 10 articles à lire et ficher pour la semaine prochaine, des vidéos à regarder, des oraux ça et là. Je préparais en même temps un costume pour une convention en fin de semaine. Puis, un ami Lyonnais étant à paris, j’en ai profité pour voir quelques expos. En vrac, j’ai pu aller au Palais de Tokyo -un musée d’art contemporain- dont la rénovation a été achevée il y a quelques mois. Je suis aussi passée en me baladant dans Paris à la Shakespears Company et au Bon Marché.
Au Bon Marché, le coin librairie est une mine d’or, il y a peu d’ouvrages, mais ceux qui sont en rayons sont soigneusement sélectionnés et d’une grande qualité, notamment dans le rayon architecture, urbanisme et le rayon BD indépendante. Il y a des des fauteuils où tu peux calmement de poser et consulter les bouquins. J’ai bien lu une vingtaine de page de ce livre : “Faut-il pendre les architectes” de Philippe Trétiak. Je pense que je vais l’acheter. Le début était passionnant.
Je suis allée en cours de vietnamien et j’en ai plus profité pour discuter avec une fille dans mon cours. C’était une conversation très intéressante, encore une fois de plus sur les origines, l’identité etc.. elle m’a raconté un peu son histoire, pourquoi elle était d’origine vietnamienne, n’avait vécu en France que 2 ans mais pourtant avait la nationalité Française et se sentaient quand même plus française que Vietnamienne.
Donc deux semaines en somme plutôt remplies, j’entame la 3 ème semaine post-concours avec un petit stresse, notamment car je n’ai pas bossé du Weekend et que je commence à ressentir le vide… Oui je crois que j’ai besoin de me remettre au travail, c’était une habitude depuis longtemps, mes études occupaient 90% de mon cerveau. D’une certaine manière, ça à crée une bulle entre le reste du monde et moi. Mangée par mon travail, je ne me posais pas de question sur d’autres aspects de ma vie. Comme souvent je me disais : “bon on verra après les concours” Les concours sont finis, je dois faire face à tout, même si ça m’ennuie, ou que ça me touche émotionnellement.
Serais-je devenue workaholic?
<- Mon fond d’écran durant cette l’année scolaire 